Les avis d'une libraire-lectrice

J'ai la prétention de dire que je lis, en moyenne, 4 romans par semaine. A travers ce blog, vous pourrez vérifier si je n'exagère pas car je vais y mettre tout ce que je lis : romans, albums jeunesse, BD,... Dévoré, apprécié ou vite abandonné, chaque livre fera l'objet d'un petit commentaire.

samedi 30 mai 2015

Le portefeuille rouge, A.Delaflotte Mehdevi, Gaïa

Au sujet de ce roman, j'éviterai les commentaires. Je suis trop fatiguée en ce moment pour porter un jugement objectif. Simplement, de cette auteure, j'ai largement préféré Fugue.

Tornade, J.Brown, Albin Michel jeunesse

Jersey, 16 ans, va traverser deux tornades dans sa vie d’ado : la 1ère est météorologique et va détruire sa maison à Elisabeth dans le Midwest ; la seconde est une véritable tornade familiale. C’est une éprouvante leçon de vie pour une adolescente qui va devoir surmonter les épreuves de la vie : la mort de personnes chères, l’absence de toit, la lâcheté et l’égoïsme des adultes, leurs mensonges… L’écriture est réaliste et pleine d’émotions et de sentiments.

mercredi 20 mai 2015

La fille du train, P.Hawkins, Sonatine

Après les 30 merveilleuses et intenses heures de festivités pour les 15 ans de la librairie, j'avais besoin d'une lecture facile, plaisante. Un truc qui me donne envie de continuer sans me prendre la tête. La fille du train a bien rempli sa fonction. Le meurtre de Megan est encré dans un réalisme particulièrement bien senti, autour de l'alcoolisme, des mensonges, des tromperies, de la jalousie. Un roman bien ficelé !

Apnée, J.Zander, Actes Sud


(Déjà commenté par Géraldine et je confirme...!)
Pas possible de résumer ce thriller où tout se mêle : lobbyistes, cabinets d’avocat, terrorisme, chantage, espionnage (ça fait longtemps), business… avec des allers et venues dans le temps et dans l’espace, des chapitres courts qui font qu’on ne sait plus qui est qui, qui fait quoi et les liens entre les nombreux personnages… et puis tout s’enchaîne dans un scénario complexe mais très bien maîtrisé au style haletant et tellement prenant qu’on se retrouve en apnée (ouf !, j’ai terminé ma phrase !) Finalement, tout est parfait pour passer un très bon moment et c’est en plus un premier roman. Coup de cœur !

Le plus jeune fils de Dieu, C.Salem, Actes Sud

« L’évangile de bière-fiction a cet avantage, par rapport à un évangile traditionnel, est qu’il n’est pas nécessaire de virer tous les gros mots. » et qu’on peut y glisser alcool, drogue et coucheries… C’est un récit déjanté, disjoncté, irrévérencieux, iconoclaste et orgasmique. Imaginez Dieu junior qui arrive sur terre et vit des situations improbables comme son passage au Vatican, cet hospice de vieillards qui s’imaginent avoir du pouvoir ! Après une émission de tété-réalité dans laquelle il est ridiculisé par les animateurs, Dieu Jr est introuvable et on (la police, ses amis) le recherche pour meurtres de certains de ces animateurs. Le récit est lent et parfois lassant malgré des pointes d’humour qui font sourire ne fût-ce que dans les noms des personnages : Don Simon, surnommé Peter, ancien disciple devenu propriétaire d’une poissonnerie de luxe ; le père Aurapel, Angélique de la Garde, et l’homme d’affaires George S. Atan… Mais qui est vraiment Dieu Junior, le frère cadet du célébrissime Jésus ?

Voici les noms, T.Wieringa, Actes Sud


Ils étaient 13 au départ, puis 7 et seulement 5 à l’arrivée : 3 hommes, une femme et un préado. Ils sont des migrants venus de l’est des Carpates : de l’Oural, du Turkménistan, d’Ethopie… Ils veulent passer clandestinement la frontière est de l’Europe pour un monde meilleur. Ils arriveront à Michaëlopole, avant la frontière, comme des morts-vivants, décharnés, loqueteux, plein de puces ayant survécu au froid, à la soif, à la faim au point de manger de la terre. C’est un récit en alternance : d’un côté, la vie d’errance des migrants, et de l’autre les interrogations et la recherche des racines du commissaire de police de Michaëlopole : est-il juif, ne l’est-il pas ? Voici les noms est un roman très dur qui fait réfléchir sur l’état d’un monde cruel et inhumain : le nôtre ! A mettre en parallèle avec les migrants africains qui sombrent en Méditerranée.

samedi 2 mai 2015

Une tout autre école, B.Delvaux, Pensées Libres

Pour ce livre, pas d'image mais bien un commentaire de ma part. Un petit livre écrit par un sociologue, spécialiste des questions d'enseignement, pour imaginer une Autre Ecole, une Nouvelle Ecole. Première partie pour un état des lieux. Seconde partie pour les prémisses d'Autre Chose. Pour moi, un premier pas pour penser l'école autrement. A partir de cet ouvrage, je vais tenter de creuser la question.

Apnée, J.Zander, Actes Sud

Malgré quelques vilaines fautes et le fait qu'on aurait parfois dit un catalogue de marques, ce roman d'espionnage m'a fait passer un bon moment. Sans être complotiste, on peut se demander, avec ce genre de livres, tout ce qu'on nous cache... Ou qu'on ne veut pas (sa)voir ? Des meurtres, du lobbyisme, des agents secrets, des Américains, des Suédois... à Bruxelles.

Finsterau, A.M.Schenkel, Actes Sud

Finsterau, 1947, petit village de Bavière. Afra revient enceinte chez ses parents, Johann et Theres Zauner, les « sans terres ». Ils sont la honte du village parce qu’Afra porte le fils bâtard d’un français. Et puis un jour, on retrouve Afra dans son sang et le bébé de 2 ans à l’agonie. Johann, le père d’Afra, est retrouvé prostré, assis sur une chaise. Il est aussitôt accusé des meurtres et est interné. Mais c’est sans compter sur un client de passage de l’auberge et l’affaire est rouverte. Récit très bien écrit et construit. Un petit bonheur d’une centaine de pages.

Complètement cramé !, G.Legardinier, Pocket

Mais quel titre débile avec une horrible couverture. On me l’a mis dans les mains et je n’avais plus rien à lire ! Bref, je n’avais pas le choix et je l’ai lu. Là, ça m’a changé du précédent à la belle couverture mais au récit ennuyeux et … abandon ! Par contre, avec Complètement cramé, j’ai souri et fondu. C’est « neu-neu » comme les « Constantine », mais c’est plaisant, émouvant, distrayant et finalement , j’ai passé une agréable récré littéraire où on ne doit pas trop réfléchir, où on se laisse porter et où tout est bien qui finit bien !